Des progrès génétiques plus rapides grâce à la génomique

L’amélioration génétique est l’une des composantes importantes pour le développement durable du secteur ovin québécois et canadien. Des progrès génétiques significatifs ont été réalisés au cours des dernières années, mais un nouveau projet en génomique va permettre d’accélérer ces gains génétiques. Ce projet va rendre possible l’intégration des données génomiques pour une estimation en routine des valeurs génétiques. Pour ce faire, l’équipe va recourir au génotypage de plusieurs milliers de moutons. Elle va également mettre au point des outils complémentaires basés sur la génomique pour gérer la consanguinité et les anomalies génétiques connues, détecter les aberrations génomiques, et réaliser des études d’associations pangénomiques.

Le projet sera dirigé par l’équipe du professeur Claude Robert de l’Université Laval et réalisé en partenariat avec la Société des éleveurs de moutons de race pure du Québec et le Centre d’expertise en production ovine du Québec.

Le professeur Claude Robert obtient une subvention 2,1M$ pour mettre au point des outils génomiques visant à accroître la productivité des élevages ovins au pays

La popularité actuelle du mouton est telle que les producteurs ovins du Canada répondent à peine à 44% de la demande intérieure. Le professeur Claude Robert, du Département des sciences animales et du Centre de recherche en reproduction, développement et santé intergénérationnelle de l’Université Laval, croit qu’il y a moyen d’améliorer la productivité des troupeaux canadiens de moutons, et la rentabilité de la filière ovine, en misant sur la génomique.